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Du plus petit ....
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Les plus petits, observes ici sur les echantillons lunaires ramenes lors des missions Apollo, ne font que quelques microns de diametres... |
| Lorsque la taille de la meteorite entrant en collision avec la Lune est plus importante, les crateres prennent une forme de bol, comme le cratere Linne, de deux kilometres de diametre. |  |
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Si le projectile est encore plus gros, il va se former un pic central, comme celui du cratere Copernicus (100 km), que l'on voit ici sur cette stupefiante photo prise par les astronautes a bord d'Apollo 17. Le pic central correspond au rebond de la cible, qui est reste fige a la suite du choc (comme une goutte d'eau tombant dans une mare, qui gelerait instantanement apres l'impact) |
... aux plus grands
| Si l'on augmente encore la taille du projectile, il se forme alors un veritable bassin, presentant une serie de remparts concentriques, comme on le voit ici sur le bassin Orientale (850 km). Ces structures sont les plus anciennes. |  |
L'etude de l'age absolu des echantillons ramenes lors des missions Apollo,
et le lien avec la densite de crateres des endroits ou ils ont ete ramasses,
a permis d'etablir une chronologie relativement precise de l'intensite
du bombardement meteoritique. Ce bombardement a ete tres intense pendant
le premier milliard d'annees (La Lune c'est formee vers -4.5 milliards
d'annees), puis a diminue assez brutalement il y a environ 3,8 milliards
d'annees, et continue a decroitre progressivement depuis. Les terrains
les plus vieux sont donc ceux qui presentent le plus grand nombre de crateres
(les crateres de toutes tailles se recouvrent). Les terrains les plus jeunes
sont ceux qui n'ont que peu ou pas de crateres. C'est par cette methode
indirecte que l'on arrive a classer chronologiquement l'epoque de formation
des differents terrains.
| Cette chronologie du bombardement nous apprend que la Terre primitive, presque quatre fois plus grosse que la Lune, a du subir pendant pres d'un demi milliard d'annees plus de trois cents impacts a l'origine de bassins geants, detruisant a chaque fois toute trace de vie naissante... La Terre garde aussi quelques structures d'impact, comme le Meteor crater en Arizona. Par contre, l'erosion (vents, pluies) et la tectonique des plaques effacent inexorablement ces cicatrices en quelques millions d'annees (une broutille pour un geologue...) |  |
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